ZION
GARDEN

U-Roy est un mythe de la scène Jamaïcaine, l’une des sources vivantes d’une grande partie de la culture musicale de la fin du 20eme siècle influençant toutes les branches comme le Rap, le Dub, le Dancehall et même la Jungle.

«Daddy » U-Roy également connu sous le nom «the GodFather», est un maître en improvisations sur des «versions» et un véritable pionnier dans l’art de toaster. C’est ainsi qu’il révolutionne une grande partie de la production musicale de la Jamaique et qu'il voit son travail reconnu de part le monde ne lui restant plus grand chose à prouver en tant qu’artiste. Après un passage éclair en Europe en 2017 il prit le temps de faire un saut à Londres au studio ARIWA de l'autre légende du Dub UK, MAD PROFESSOR pour enregistrer Talking Roots leur nouvel album qu' ils viendront présenter ensemble. Cette réunion de légendes du reggae et de la musique en général sera en tournée Européenne en Juin et Juillet 2018 et de passage au Zion Garden Festival.

Naâman a conquis un large public en seulement deux ans. Il développe un son résolument moderne grâce à un flow groovy et mélodieux. Puisant ses inspirations dans différents styles musicaux, du roots rockers au raggamuffin ou encore le hip-hop ; le résultat de ces influences est détonnant ! Ainsi, Naâman conquit les admirateurs du style mais également ceux qui le découvrent grâce à sa prestance scènique exceptionnelle et envoutante.

Naâman réinjecte un souffle frais et positif à la scène actuelle : en 2012, le jeune singjay a enchainé trois hits repris en cœur lors de soixante dix concerts qui ont accompagné la sortie de la mixtape « Deep Rockers » vendu à plus de 1500 exemplaires à l’heure actuelle. Repressée en juillet, elle a été gravée dans le vinyle « Have You Got Your Skanking Shoes » dans la foulée, pour être distribué en Europe, Japon, Argentine et États-Unis.

A toute vitesse, lui qui a pris depuis si longtemps l’habitude de ne jamais s’arrêter, d’être hors contrôle, enchaînant concerts, albums et festivals à la vitesse de son flow toujours plus fast, toujours plus énergique. 

Comme venu d’ailleurs, il bouscule les habitudes et, en bon artiste turbulent, brouille les cartes pour mieux nous surprendre, nous réveiller. Sans rompre avec ces fondamentaux qui font sa force, ces mélodies se promenant sur la gamme fast style, rub a dub, singjay ou hip hop, troussées pour l’occasion par ses producteurs favoris Manu Digital et Massif Boris (Danakil), qui savent si bien se mettre au service d’une tchatche à toute épreuve et d’une plume virevoltante, ce flow qui ne fait aucune concession même s’il sait ici ou là, le temps de titres partagés avec le mythique chanteur jamaicain King Kong, avec la douce brésilienne Flavia Coelho ou le bouillonnant Little Francky, ralentir un peu le rythme pour nous redonner un peu d’oxygène. 

Rares sont les femmes qui réussissent à se faire une place dans le milieu très fermé du reggae. NATTALI RIZE est de celles-ci. Son talent indéniable pour la scène, mais surtout sa voix bien particulière qui en impose et contraste avec son apparence fragile ont séduit les producteurs jamaïcains. Accompagnée par 3 anciens musiciens de JIMMY CLIFF, elle réalise une tournée européenne sur le printemps et l’été 2017 pour présenter REBEL FREQUENCY. NATTALI RIZE est de retour en 2018 pour prolonger le plaisir et nous faire patienter avant l’arrivée de son prochain album.

Si il y a des artistes qui sont bons dans tout ce qu'ils touchent, Sir Jean en fait clairement partie. En 25 ans de carrière il a joué dans la plupart des salles et festivals de France, et collaboré avec Ez3kiel ou Zenzile. Ces dernières années il excellait en tant que guest dans le projet afrobeat NMB Experience mais l'envie se faisait de travailler sur son premier projet solo, il a tourné ponctuellement la page pour revenir à son premier amour, le reggae.

C'est après la rencontre avec l'ancien chanteur MAXXO (New World Design) que l'aventure démarre. Ils composent ensemble ce qui deviendra le squelette du 1er album et Maxxo délaisse le chant pour passer à la batterie. Ils s'entourent de musiciens hors pairs, Nordine (Sinsemilia) à la guitare,Mike (Broussaï) aux claviers, Yann (Electrophazz) à la basse et baptisent cette Dreamteam "THE ROOTS DOCTORS". Sur disque comme sur scène le résultat est très convainquant. Par son grain de voix si particulier et son énorme charisme SIR JEAN marque les esprits, ses refrains plus qu'efficaces faisant le reste, c'est le coup de cœur assuré !

ZION TRAIN compte parmi les sounds systems anglais pionnier de la scène dub. Depuis 30 ans, le groupe traverse les époques, leader incontesté d’un style Electro-Dub qui en a inspiréplus d’un.
En jouant aux côtés d’instruments acoustiques et de chanteurs exceptionnels, ZION TRAIN réalise des performances dub live dynamique et unique. Le groupe fêtera ces 30 ans cette année, l’occasion de venir les découvrir au Zion Garden.

New Kingston est un groupe progressif de reggae dont les membres combinent leur héritage jamaïcain avec les sons urbains de leur maison new-yorkaise.

New Kingston forme un groupe familial composé de 3 frères Tahir, Courtney Jr. et Stephen et de leur père, Courtney Panton Sr., un américano-jamaïcain de première génération. Ce dernier était très actif sur la scène reggae new-yorkaise avant de tourner ses fils vers la musique de leur patrimoine insulaire. Nés de sessions de jam dans le sous-sol familial de Brooklyn, les frères ont commencé leur carrière en jouant des couvertures Bob Marley et Earth, Wind & Fire lors de fêtes et de rassemblements autour du quartier. En 2010, ils se concentraient sur leur propre écriture, qui fusionnait R & B, hip-hop et dancehall avec des sons de reggae traditionnels. Courtney Sr. accompagne à la basse les textes et les voix de ces 3 fils. 

Après son premier album autoproduit, In the Streets, New Kingston fait une tournée européenne avec la star montante du reggae, Collie Buddz. Leur deuxième album, Kingston University, en 2013, leur a valu un contrat avec le label new-yorkais Easy Star Records, qui a lancé son troisième album, Kingston City, début 2015. Bénéficiant d'une valeur de production accrue, Tribal Seeds, The Wailing Souls, Sœur Carol et Sugar Minott, Kingston City a considérablement accru la visibilité du groupe. Un EP, Kingston Fyah, est arrivé à l'été 2016.

Chanteuse consciente des racines Saritah s’est chargé d’une mission musicale mondiale pour élever, inspirer et guérir. Éclatante avec une voie rafraichissante, féminine, pleine de soul et de saveurs inspirées par l’acoustique, Saritah a une passion inlassable pour inspire les gens à suivre leur but et à vivre leurs rêves.

Puissants et ludiques, les shows de Saritah sont des célébrations colorées de la vie. Avec un sourire rayonnant et contagieux, Saritah a honoré les scènes de certains des rassemblements musicaux les plus renommés du monde. Née à Séoul, en Corée du Sud, pays de l’héritage de sa mère, Saritah a grandi dans l’océan indien, dans une des villes les plus isolées du monde, Perth, en Australie. Voyageuse depuis l’âge de quelques mois, elle a toujours eu une perspective globale et a été exposée et influencée par la diversité de la musique et de la culture du monde entier.

Cette chanteuse est inspirée à la fois par la majesté de la planète sur laquelle nous vivons et par les réalités accablantes auxquelles nous sommes confrontés au quotidien. Ces chansons sont des célébrations, des révélations, des invocations, des affirmations … Que ce soit entouré d’un band ou avec une guitare en acoustique, Saritah a une vision positive pour l’avenir qui brille à travers chaque mot qu’elle chante et chaque note qu’elle joue.

Pierre Nesta, auteur compositeur interprète né à Lyon en 1980, comprend très tôt qu'il sera musicien. Il commence par apprendre le piano puis la guitare acoustique, et passe le plus clair de son temps à chanter sur les disques de Brassens et de Bob Marley. Il empruntera d'ailleurs à Robert Nesta Marley son 2ème prénom, pour toujours se souvenir de la raison pour laquelle il a choisi ce chemin... diffuser le message d'Amour et d'Unité.

Après plusieurs aventures, à 28 ans, ne trouvant pas le moyen de subsister grâce à sa musique, il embarque pour un tour du monde en voilier. En passant par la Jamaïque, il comprend qu'il est possible de faire une musique joyeuse, engagée, dansante et fédératrice. Le plan est alors simple. Chanter ses chansons dans les rues, les bars et restaurants d'Europe et des Caraïbes jusqu'à ce qu'il puisse auto-produire un album enregistré intégralement à Kingston en Jamaïque avec les meilleurs musiciens Reggae du moment.

En février 2016, il enregistre les 5 titres de son nouvel EP "Smile" entouré de musicien dans un studio en Jamaique. En janvier 2017, il est de retour dans la Mecque du reggae pour enregistrer, toujours avec la même équipe, les 6 titres supplémentaires qui viendront compléter son 1er album, « VOYAGEUR » dont la sortie officielle est prévue pour octobre 2018. Le grand Earl « Chinna » Smith posera même sa guitare sur « Protected by the Most High », un hymne rasta mêlant français, anglais et percussions traditionnelles Nyabinghi.

Sa tournée 2017, avec entre autres, les premières parties de Pablo Moses, Inna Di Yard, Harrison Stafford de Groundation, Toots and The Maytals et une participation au Rototom Festival, a permis au public de le découvrir seul en scène. Cette année il entame le « Voyageur Tour 2018 » qui a commencé en mars en première partie de Féfé à Toulon et Saint Maximin.

" Cette tournée, comme chaque chose qui compose mon quotidien, est en fait une pratique spirituelle me permettant de rester présent, d'accepter sans juger, c'est la façon la plus simple d'être heureux" nous dit-il avant de reprendre la route au volant de son camion qui est aussi sa maison et son studio. Car, vivant bien loin des concepts marketing et de « Babylone », comme il le rappelle, c'est à un vrai voyageur à qui nous avons à faire.

Après leur 1er album « Colors » très réussi et la tournée « Colors Tour » avec plus de 120 dates en France, Belgique et Hollande, THE SUNVIZORS n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin !

Maintenant considéré comme un groupe majeur de la scène NU REGGAE, THE SUNVIZORS prépare une nouvelle tournée et un nouvel album pour le printemps 2018. Avec sa voix unique, rauque et chaleureuse, la chanteuse Joy continue de nous surprendre par sa générosité, sa puissance et sa force intérieure. Être soi-même, ne faire aucune concession, rester authentique tout en jouant des codes du roots reggae en y saupoudrant le "juste nécessaire" de soul et d’électro, voilà le terrain de prédilection pour THE SUNVIZORS. Du velours pour les oreilles

Chanteuse italienne installée à Paris depuis plus de dix ans, Marina P a fait de sa voix au timbre envoutant et de sa polyvalence deux atouts d’exception. Bercée par les notes jazz que diffuse le tourne disque parental, elle se découvre une affinité avec la musique. Elle commence une formation classique au violoncelle puis le chant s’impose de lui-même. Nina Simone, Billy Holiday, Chet Baker et bien d’autres, l’entrainent dans leurs sillages l’amenant ainsi à forger sa propre voix. L’arrivée d’influences plus modernes hip hop, trip hop, reggae, se double rapidement de premières expériences sur scène dans les centres sociaux italiens. L'écriture de chansons avec le groupe de théâtre Loungerie lui ouvre des nouvelles perspectives. Depuis elle écrit et compose ses propres morceaux. 

A son arrivée à Paris Marina P plonge dans le reggae. Elle parcourt la France avec son groupe Surviv’all avant d’intégrer la scène sound system. En 2007, les écossais de Mungo’s Hifi la révèlent à une plus large audience en lui proposant de s’essayer au « Belly Ska Riddim ». « Divorce à l’italienne » sort dans la foulée. L’impact sonne le début d’une belle expérience. Une multitude de rencontres, d’enregistrements et de dances s’ensuivent. 

Aujourd’hui Marina P a une dizaine de sorties vinyles à son actif. Elle a travaillé avec certains des plus actifs producteurs et sound systems de la scène actuelle. De Jahtari à Stand High Patrol en passant par Dj Madd, Soul Stereo ou Stepart, tous ont composés avec sa passion pour le son qui groove. En créant en 2013 son propre label « Homeys records » elle choisit la voie de l’autoproduction et sort son premier album « My Homeys ». Sur scène ou en studio Marina explore un univers musical qui s’étend des versions soul ou riddims ska, aux derniers instru reggae digital, dub et bass music. Un son empreint d’histoire aujourd’hui remis à l’honneur par une scène sound system inspirée et bouillonnante.

Formé en Sardaigne en 2004, Train to Roots est aujourd'hui l'un des groupes les plus célèbres de la scène italienne. Dans l'attente de livrer des spectacles explosifs, ils ont maintenu un mélange inhabituel de styles et de langues sur leurs cinq albums, incorporant toutes les nuances de la musique jamaïcaine et de la black musique avec des paroles engagées et amusantes en italien, sarde et anglais.

Le groupe a commencé son voyage avec son premier album du même nom, Train To Roots (2005). C'était en suivant Earth and Water (2008) avec Sergent Garcia et Ranking Joe, qui a été remixé en 2009 avec deux titres bonus, dont une collaboration avec Errol Bellot. Par la suite le groupe sort Breathin 'Faya (2011) et Growing (INRI, 2014), qui marquent un tournant pour le groupe, une nouvelle approche du travail et l'introduction de nouveaux styles de la black musique.

Le cinquième album Home (INRI, 2016), distribué mondialement par VP Records, avec l'aide de collègues italiens: Clementino, Madh, Levante et Lion D, ainsi que les Espagnols Aspencat & Auxili. Il met en scène les 10 premières années du groupe, essentiellement un son roots rock reggae mais avec quelques clins d'œil aux refrains underground de style électronique.

Alors que leurs racines maternelles britanniques sont apparues clairement dans leur production au début, Train To Roots revient avec de nombreux éléments contemporains qu’ils incorporent dans leur musique, tout en cultivant leurs racines, avec une forte passion pour la musique sans limites.

ALAM est un groupe de reggae girondin composé de 6 musiciens. ALAM signifie la Nature, le Monde (Indonésien, arabe) mais aussi « connaître » en tagalog (Dialecte des Philippines). ALAM est né en 2008, insufflé par la volonté de la chanteuse Marie de monter un groupe de reggae !

Le groupe a très rapidement enregistré un album de compositions originales très roots, « Premier Souffle », porté par la grande motivation de Marie et Manu (guitariste et choriste), les deux leaders du groupe. Ils ont commencé à se faire un nom localement en jouant dans tous les lieux branchés reggae de la côte atlantique, se faisant également une belle place sur des scènes partagée en 2008 et 2009, avec entre autre SOJA (Le Krakatoa, Mérignac), U Roy et Pablo Moses (Salle Pierre Cravey, La Teste de Buch), Danakil, Alborosie, Le Peuple de l’Herbe (Festival Reggae La Teste)…

En 2011 ALAM sort son 2eme album « Family », un bel opus très touchant et riche de l’expérience de 2 années de création et de concerts, qui leur a valu un bel article dans reggae.fr et dans le magazine Reggae Vibes. La chanteuse Marie enregistre toutes ses prises chant enceinte de son premier enfant !

Leur musique prend de la maturité, tant dans la voix de Marie qui change, que dans la production, et continue de se faire sa place sur la scène reggae en France (Reggae Sun Ska 2011, Darc Festival avec Tiken Jah Fakoly…) Leur rencontre avec le jamaïcain Kiddus I leur permet une belle collaboration. Cet artiste incontournable de l’époque des années 70, que l’on peut entendre en featuring sur un des titres de l’album (Dis moi Man), colle tout à fait à l’esprit roots et positif du groupe. En 2014, le groupe connaît quelques changements dans la constitution de l’équipe de musiciens, ce qui ralentit le rythme de création.

Ils sortent cependant un EP « Un autre chemin », 5 titres, et joueront sur la scène du Reggae Sun Ska en 2014, la chanteuse Marie arborant un beau ventre tout rond, bientôt maman de son deuxième enfant ! Le groupe prendra un certain temps dans la phase de création pour finalement sortir son 3 ème album en 2018. Un album longuement maturé, dans lequel est mise en valeur toute l’identité du groupe, qui nous fait entendre toute les facettes de leurs influences. Un album roots reggae teinté de pop et de hip hop.

Pour ALAM, aucune rencontre n’est un hasard. Le groupe suit son chemin depuis 10 ans avec foi et un amour qui fait partie de leur chemin. Ce 3 ème album est une étape importante dans la vie du groupe et il fait sens. On le ressent très clairement dans le son et dans la voix.

Toujours défenseur d’un reggae à contre-courant, où la musique s’affranchit des constructions classiques et des clichés, PAÏAKA persiste et signe. Après un sacré paquet de concerts, des clubs aux plus grandes scènes, après huit années de boulot d’arrache-pied, et après un premier opus très réussi, où le groupe affirmait son identité et son désir de vivre (Alive Anyway – 2015), les huit Clermontois tracent leur propre ligne avec The Line, nouvel album taillé pour la fête, fier de ses couleurs et riche de messages forts, plein jusque-là d’un reggae hypnotique, rythmé et puissamment cuivré.

Ici, on s’épargne les certitudes faciles. Le discours est sincère, au singulier ou au pluriel. C’est l’histoire, les petites ou la Grande, c’est la vie, les humeurs, l’amour de la justice. C’est aussi (et surtout) la liberté, l’envie de danser, encore et toujours… Rebelle et conscient, The Line incite au lâcher prise, prend le temps de vivre, de s’installer dans son époque, avec le poids des maux asséné entre les deux yeux, et les joies légères à goûter en retour. Porté par une belle maitrise du groove, des constructions classieuses, jazzy et un pur son roots, l’album s’enrichit de sonorités actuelles laissant place à un « modern reggae » aujourd’hui à pleine maturité.

 Cette évolution doit beaucoup à un certain FLOX, rencontré au gré des concerts et très vite tombé dans la marmite PAÏAKA. Producteur, musicien d’expérience, leader franco-anglais du mouvement nu-reggae connu pour ses productions léchées et ses innombrables collaborations, il a accompagné le processus de création du groupe et signe le mixage de cet opus rebondissant. Le secret ? Un mélange de roots envoûtant et de reggae énergique, une transe synthétique et charnelle qui s’installe illico et ne lâche rien, machine à danser alimentée non-stop par une certaine idée de la vraie fête, à découvrir avant tout sur scène. Car c’est bien là que PAÏAKA frappe fort, riche d’une tournée pléthorique qui a conduit le groupe partout en France et en Europe, avec Ziggy Marley, Alborosie ou Alpha Blondy, et sur les plus belles scènes du genre (Rototom Sunsplash, Reggae Sun Ska…).

Et entre deux live, le groupe a pris le temps d’enregistrer un EP, une version Dub avec les Dub Shepherds, un beau vinyl intégrant des remixes de la scène électro et dub française, bref, une discographie déjà au top, enrichie aujourd’hui d’un petit dernier. Épaulé par Flower Coast, le label créé depuis plusieurs années et hébergé par la Coopérative de Mai, le groupe est sérieusement armé pour tracer sa ligne vers un bel horizon, où la flamme de la danse ne s’éteint jamais vraiment.

Né le 7 septembre 1964 à Paris, Pierpoljak (son vrai prénom est Pierre) commence sa vie à Colombes dans la banlieue parisienne. Adolescence difficile qui le mène au milieu des années 70 vers le mouvement punk version skin.

Ses débuts en musique, il les fait comme bassiste dans un groupe nommé Samu 92. Assez logiquement, tout cela le mène en 81 à Londres, berceau de cette tendance violente et agressive d'une musique dont le mot d'ordre est "No future".

Installé dans un squat dans le quartier de Stockwell, Pierre découvre grâce à ses voisins d'origine jamaïcaine le reggae, Toots and the Maytals et Desmond Dekker. C'est la révélation.

Mike et Riké sont les chanteurs du groupe de ska et de reggae français engagé : Sinsemilia. Originaire de Grenoble le gourpe se forme en 1990. Riké en solo : En juin 2003,

Riké sort en solo un album solo nommé Air frais, plus proche de la chanson française. Les textes de cet album ont été écrits par Mike, ami d'enfance de Riké. Les textes sont touchants, moins engagés que ceux que l'on peut entendre dans les albums du groupe. À noter que Tiken Jah Fakoly chante sur le titre Réveillez-vous. Riké souhaiterait continuer sa carrière solo, sans oublier Sinsemilia qui lui est cher. Un nouveau single est sorti depuis Air Frais, il s'agit d’Allez Savoir Pourquoi, qui tombe dans la variété pure et dure, style musical qui attire de plus en plus le chanteur d'après ses dernières interviews... Le deuxième album Vivons ! est sorti le 29 janvier 2007.

Mike a monté sa boite de production, Echo Productions, et gère des artistes comme Les Suprêmes Dindes, Pep's, Djemdi, Riké, Junior Tshaka, Maxxo.. La première sortie du label est Pas Vus à la Télé, une compilation réunissant 70 groupes de la scène française de tous horizons, ayant pour but de promouvoir les artistes qu'on ne voit jamais à la télévision mais qui sont bel et bien présents et actifs. Un deuxième pas vu à la tv 2 est sorti et est déjà dans les bacs.

Retrouvez les tous les deux cet été pour jouer du Sinsé comme on aime !

Originaire de la Martinique cet artiste a déjà un cursus qui impose le respect ! Si on devait citer les deejays kreyols les plus prometteurs, Straika D aurait certainement sa place parmi eux … Si l’on en doute il suffit d’écouter le titre « Hold Up », ses différentes participations aux dernières compilations dancehall Kreyol ou allez voir une de ces dernières apparitions en sound-system ! ! !

Né en 1978, Straika va vite comprendre que le Reggae ets fait pour lui. De fêtes de quartier en sound system, il est influencé dès le plus jeune âge par des artistes comme Bob Marley et Jimmy Cliff. Il fonde son premier crew : Yich Madinina avec ses potes Aziz, Yaris et General Steechoe. Le crew pose ses premiers sons « Trop de Makrel » et « Fann Ruff ». Puis il enchaine en interprétant deux duos avec Yaris : « Que demande le peuple » et « Mizik ». Il rejoint ensuite Inde-K, un collectif de deejays, au sein duquel il commence à se faire connaitre du plus grand nombre grâce aux apparitions live du crew. Ses apparitions sur quelques compilations, « Biwa » notamment, contribuent à augmenter sa popularité … il rencontre alors Doc Gynéco qui le signe sur son label, Doc Communication, mais malheureusement l’album tant attendu ne sortira pas. Mais Straika D ne lâche pas l’affaire et continue à apapraitre en sound-system pour le bonheur de tous les Massives.

C’est qu’avec des titres comme « Hold Up », « An mission nou vé », « Que des couleurs », « Eternel » ou encore « LA relève », l’artiste a tout pour mash up les dancefloors. Citons également les featuring avec Janik, du Groovin sound System, Daddy Mory, Typical Féfé ou Tiwony du champignon sound : BlackWarrel. Il participe également à toutes les dernières compilations comme celles du Mek It Happen : « Savage Rididm » avec le wicked « Aide-toi d’abord », ou Gwadajah 2 avec les titres « Destination », « Contre le mal » et « L’avenir de l’homme » …

 À ceux qui aiment les clichés, on dira que NOUVELLE DONNE est pour YANISS ODUA l’album de la maturité. Au-delà de cette formule rincée, c’est surtout un disque brillant signé par un artiste qui sait obtenir l’équilibre entre le gros son, la bonne attitude et les lyrics conscients. Dès le premier morceau qui donne son titre à l’album, on est dans le vif du sujet : « Nouvelle donne, éternel recommencement / Nouvel épisode, tout est cyclique en ce monde / L’horloge tourne et tourne encore, comme depuis la nuit des temps ».

Sur une prod’ solide de CLIVE HUNT, le dernier des géants jamaïcains du son, YANISS pose des lyrics non moins solides, avec du miel dans la bouche et des lames de rasoir militantes pour dire non au système, aux injustices, à la répression. Pas étonnant que KENY ARKANA, rappeuse et altermondialiste, soit venue apporter ses rimes et sa fougue sur « ÉCOUTEZ-NOUS ! », splendide mix hip-hop reggae. L’autre featuring est straight from Jamaica : Brian Gold apporte sa voix d’or sur « FEELING », plus mélodique et tout aussi puissant.Les gorges se nouent à l’écoute de « REFUGEE », récit à la première personne d’un immigré qui a tout perdu et part tenter sa chance de l’autre côté du monde après avoir « traversé la terre, le désert et la mer ».

Sans se sacrifier à la mode de l’instant, YaniSs parvient à réconcilier les tendances et à moderniser le reggae, incorporant l’esprit du hip-hop sur plusieurs rythmiques, accélérant la cadence façon rocksteady pour le single « LA MAISON NE FAIT PLUS CRÉDIT ». Des musiciens de talent, une présence vocale unique et des thèmes forts. Voilà pourquoi NOUVELLE DONNE est le meilleur disque de YANISS ODUA, de ceux qui tourneront longtemps sur les platines virtuelles de ses fans et des amateurs de bon son roots.

Le Dub Akom assure le backing d’artistes de tous styles, allant du reggae roots au dancehall regroupant l’ensemble des branches de la musique jamaïcaine.

Les diverses rencontres et connexions au fil du temps les amèneront à travailler avec des artistes comme Mr Vegas, Konshens, Popcaan, Protoje, Jah Cure, Etana, Gyptian, Jah Mason, Lutan Fyah, Turbulence, Pressure, Don Corleon, Chezidek, Perfect Giddimani, RDX, Gappy Ranks, Million Stylez, Lyricson, Omar Perry, Lorenzo, Anthony John, Jah Marnyah, Rod Taylor, Murray Man et d’autres avec qui ils ont partagé les scènes de nombreux festivals tel que le Garance Reggae Festival (France), Rototom Sunsplash (Espagne), Summerjam (Allemagne) Ostroda (Pologne), Dour Festival (Belgique), Reggae Donn Sa (Ile Maurice), Carnivore (Kenya) …

Le groupe à aussi crée en 2007 son propre label « Akom Records » sur lequel ils composent et produisent des riddims tel que le Vitamin Riddim, Highlight Riddim, Bonafide Riddim, Full Swing Riddim, Heartwarming Riddim et plus récemment le Way Back Riddim tous interprété par divers artistes de la scéne reggae / new roots / dancehall. (Turbulence, Jah Mason, Konshens, Lutan Fyah, Pressure, Lukie D, Million Stylez…)